Le Défi

Santé et Sécurité au Travail dans les petites et nouvelles entreprises – Le Défi pas-à-pas

Santé et Sécurité au Travail dans les petites et nouvelles entreprises : voilà un enjeu souvent sous-estimé, mais pourtant essentiel. Chaque jour, des milliers de salariés évoluent dans des structures où la sécurité repose sur la débrouille, le bon sens… et parfois le hasard. Non pas par négligence, mais par manque de temps, de moyens, de cadre — et souvent, de connaissance.

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Pourtant, les risques sont bien là : discrets, quotidiens, parfois tragiques. Ils ne font pas de bruit, mais ils peuvent tout changer.

Pourquoi ce défi ?

Ce défi est né d’un constat simple : la prévention ne doit pas être réservée aux grandes entreprises. Elle doit être accessible à toutes les structures, y compris les petites et nouvelles entreprises.

Pendant 52 semaines, je partage des mesures concrètes, faciles à mettre en œuvre, pensées pour les PME qui veulent faire mieux — sans jargon, sans culpabilisation, et surtout, sans usine à gaz.

👉 Découvrir les premières mesures du défi

Un rythme simple et régulier

Chaque semaine, vous découvrirez :

• Une idée
• Un geste
• Une prise de conscience

Autrement dit, un pas de plus vers un environnement de travail plus sûr, plus humain, et plus durable.

Engagez-vous à votre rythme

Je vous invite à suivre le défi, à commenter, à partager, à tester. Car améliorer la sécurité, ce n’est pas une option. C’est une responsabilité collective. Et surtout, c’est possible, dès aujourd’hui.

🔗 Liens internes utiles

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Raynald CHRISTINET

Article No2 – semaine 37 : Identifier les dangers et évaluer les risques

De la parole aux actes : place à l’observation

Vous avez posé les bases : référent SST désigné, auto-évaluation menée, communication interne lancée. Bravo ! Ce socle est indispensable pour embarquer tout le monde. (voir Le Défi, article n°1)

Mais la sécurité ne se décrète pas. Elle se vit, chaque jour, sur le terrain. Il est temps d’observer, de questionner et d’identifier les risques concrets. C’est là que la démarche prend tout son sens.

Utiliser une liste de contrôle : ne rien oublier

Pour structurer l’observation, utilisez une checklist simple. Elle permet de passer en revue :

• Les outils et équipements utilisés
• Les postures et gestes répétitifs
• L’environnement de travail (sol, éclairage, bruit…)
• Les comportements et habitudes
• Les consignes et leur application

Cette liste devrait être remplie avec les salariés, poste par poste. Elle devient un outil de dialogue et de repérage.

Évaluer les risques : hiérarchiser pour mieux agir

Une fois les dangers identifiés, il faut les évaluer. Cela consiste à :

• Estimer la probabilité qu’un incident survienne
• Mesurer la gravité des conséquences
• Déterminer la priorité d’action

Une méthode simple et efficace : loin des matrices complexes

Quand on parle d’évaluation des risques, on pense souvent à des tableaux complexes, des codes couleur, ou des matrices à rallonge. Ces outils sont utiles, mais peuvent décourager les petites structures.

Voici une méthode allégée, claire et rapide, sans sacrifier la rigueur.

Créer une matrice des risques : visuelle et accessible

Utilisez ce tableau pour classer les risques :

Gravité ↓ / Probabilité →	Rare	Possible	Fréquente
Faible	À surveiller	À planifier	À planifier
Moyenne	À planifier	À planifier	Action rapide
Grave	Action rapide	Action rapide	Priorité absolue

Cette matrice permet de prioriser les actions sans complexité. Elle rend les décisions compréhensibles pour tous.

Voici un exemple concret de ce que pourrait donner une matrice des risques :

Risque identifié	Probabilité	Gravité	Priorité d’action
Chute d’un escabeau instable	Fréquente	Moyenne	Action rapide
Produit chimique mal étiqueté	Possible	Grave	Action rapide
Câble qui traîne dans un bureau	Possible	Faible	À planifier

À retenir

• Identifier les dangers, c’est ouvrir les yeux sur le quotidien
• Évaluer les risques, c’est choisir où agir en premier
• Ces deux étapes sont la base d’une prévention efficace

👉 Et après ? L’article suivant du Défi vous guidera dans le choix des solutions avec la méthode STOP : Suppression ou substitution, Technique, Organisationnelle, Protection. Mais pour l’instant, prenez le temps d’observer, d’écouter et de structurer votre analyse.

Prêt à aller plus loin ? L’article n°3 du défi arrive bientôt — avec de nouvelles pistes pour renforcer la culture sécurité au quotidien.

52 semaines pour faire de la prévention un moteur, pas une contrainte.

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Ressources de référence

Ce blog s’appuie sur des organismes reconnus pour garantir la fiabilité des informations en matière de santé, sécurité et bien-être au travail.

🇨🇭 SUVA – Caisse suisse d’assurance accidents suva.ch
🇨🇭CFST – Commission Fédérale de coordination pour la Santé et Sécurité au Travail cfst.ch
🇫🇷 INRS – Institut national de recherche et de sécurité inrs.fr
🇫🇷 France SST – Expertise en santé et sécurité au travail francesst.com
🇧🇪 Beswic – Plateforme belge d’information sur le bien-être au travail beswic.be
🇧🇪 SPF Emploi – Travail et Concertation sociale emploi.belgique.be
🇪🇺 EU-OSHA – Agence européenne pour la sécurité au travail osha.europa.eu
🇺🇸 OSHA – Occupational Safety and Health Administration (États-Unis) osha.gov

Grâce à ces références, je suis en mesure de proposer un contenu à la fois rigoureux, actualisé et pertinent. Celui-ci s’adresse à toutes celles et ceux qui souhaitent améliorer la sécurité au travail, mais aussi relever des défis personnels liés au bien-être professionnel. En s’appuyant sur des sources fiables, il devient plus facile d’avancer avec confiance, tout en cultivant une culture de prévention durable.